En France, environ 700000 personnes sont concernées par l’autisme
L’autisme est un trouble neuro-développemental complexe qui cause, dans la plupart des cas, des problèmes de communication, de la difficulté à gérer les interactions sociales et une tendance à répéter certains comportements particuliers.
Nous parlons aujourd’hui de Troubles du Spectre de l’Autisme (TSA). Les personnes avec TSA ont tendance à avoir des caractéristiques communes, mais les états de chacun couvrent un large spectre. L’autisme est reconnu comme un handicap. Contrairement à une idée répandue, l’autisme n’est pas systématiquement associé à un retard intellectuel.
De nombreux termes, jargons médicaux et autres font référence à l’autisme. Désormais, tout est englobé et on ne parle plus que de T.S.A. :
Trouble du Spectre de l’Autisme.
L’autisme est classé en trois niveaux :
Niveau 1 : nécessite un soutien
Niveau 2 : nécessite un soutien important
Niveau 3 : nécessite un soutien très important.
Le syndrome d’Asperger est encore utilisé dans la pratique et est
semblable à l’autisme de haut niveau (sans déficience intellectuelle).
Le cerveau, notre ordinateur de bord, est sollicité en permanence avec nos cinq sens : la vue, l’ouïe, le toucher, l’odorat, le goût.
Il reçoit énormément d’informations et ses connexions internes complexes lui permettent de les trier, les analyser et ordonner des actions en fonction. Un cerveau avec TSA a un fonctionnement particulier de ces connexions internes, ce qui peut lui donner des difficultés à trier et analyser certaines informations et par conséquent ordonner des actions qui peuvent nous sembler inadaptées.
Le cerveau autiste n’a pas de filtre, il reçoit beaucoup d’informations en même temps qui peuvent parfois être compliquées à gérer, et peut donc se sentir en difficulté. Il ordonne alors des actions pour essayer de se recentrer, se calmer et retrouver toute ses capacités. Cela se traduit par exemple par des mouvements stéréotypés répétitifs : balancement, alignement de jouets, tourner sur soi-même, mettre les mains sur les oreilles, colères etc. Ce sont ces même connexions qui font que parfois un autiste a des difficultés à comprendre les sous-entendus, à reconnaître les émotions… Ce qui est inné chez une personne neurotypique ne l’est pas forcément chez une personne avec TSA. Par exemple, quand on dit « jette ton mouchoir » le sous-entendu « à la poubelle » peut ne pas être inné et le mouchoir finit par terre. On utilise ce genre de sous-entendu tout le temps, sans s’en rendre compte : « tomber dans les pommes », « je meurs de froid », « mange ton assiette », « va aux toilettes », « donner la main », etc…
Imaginez-vous comprendre tout ça au 1er degré… Terrifiant non !
L’autisme n’est pas une maladie et on n’en guérit pas. On naît autiste, on vit autiste. Les autistes peuvent apprendre les codes sociaux et à surmonter leurs difficultés. C’est un travail perpétuel. Ce qui nous paraît extrêmement simple peut leur sembler extrêmement difficile, et a contrario, ce qui nous paraît extrêmement difficile peut leur sembler extrêmement simple.
“ Créer des choses merveilleuses "
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